La priorité du contrôle aérien est bien évidemment d’assurer la sécurité et la fluidité du trafic, tout en mettant en œuvre les procédures optimalisées, afin de minimaliser la perception du bruit au sol, les émissions de gaz à effet de serre, …
Afin de respecter les séparations standards entre aéronefs, le contrôle aérien donnera parfois au pilote, des instructions qui peuvent diverger des procédures habituelles d’atterrissage ou de décollage, la sécurité restant la priorité absolue.
Pour des raisons de sécurité, le commandant de bord adoptera également une trajectoire inhabituelle, après instruction ou accord du contrôle aérien, afin d’éviter des conditions météorologiques dangereuses. Les cumulo-nimbus présents lors des orages sont des nuages pouvant être potentiellement très dangereux et susceptibles d’endommager les avions. Il faut donc absolument les éviter.
De même, afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre, des raccourcis (directs) peuvent être autorisés lorsque la densité de trafic le permet.
Enfin, en cas de problèmes techniques, un avion devient prioritaire pour le contrôle aérien et pourra dès lors effectuer une procédure non-standard, toujours pour assurer la sécurité qui restera la priorité numéro 1.
Les trajectoires inhabituelles sont systématiquement identifiées et analysées par l’ACNAW. Celles-ci sont peu fréquentes, de l’ordre de 1 à 2 % de l’ensemble des mouvements des aéroports de Liège et Charleroi.
L’évolution du pourcentage de trajectoires inhabituelles pour BSCA et Liege Airport est accessible dans nos rapports d’activité.
Pour en savoir plus, visitez la page relative aux procédures et trajectoires.